06 novembre 2011

Comme un ciel d'hivernage, finaliste du Prix Ivoire 2011 (suite et fin)

Amis lecteurs, 

Comme je vous le disais dans le billet précédent (Voir billet ici), mon roman, Comme un ciel d’hivernage, faisait partie des nominés, présélectionnés au titre des cinq finalistes, dans une compétition qui comptait quarante candidats au départ.

Finalement, le prix a été décerné à Frédéric Grah Mel, pour son ouvrage "Félix Houphouét Boigny", biographie, Tome 2 et Tome 3.

Les résultats définitifs sont tombés le 05 novembre 2011, après des mois d’attente, de suspense, de doute, d’espoir… Si je n’ai pas remporté la première place, je garde à l’esprit que mon livre fait tout de même partie des « cinq premiers », et c’est tout à fait honorable, au regard des trente-cinq autres candidats éliminés dès le premier tour. 

Ce livre, je l’ai écrit le plus naturellement du monde, sans aucun calcul, juste pour concrétiser un rêve et vivre ma passion. Pas un moment, au cours des longs mois qu’a duré sa rédaction, je n’ai réfléchi en terme de prix littéraire ; c’est seulement après sa publication que je me suis rendu compte que cela « existait » dans le monde de la littérature.

Donc, pour moi, le fait d’avoir été parmi les finalistes de ce prix, n’est rien de plus qu’un BONUS dans ma vie, un BONUS DE PLUS ; et certes quand je scrute ma vie, je me sens privilégiée. Maachallah. Je rends grâce à Dieu chaque instant, des bienfaits dont il m’a comblée. Sur le plan spirituel comme d’un point de vue matériel, je n’ai que des raisons de remercier le Seigneur. Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin, pour voir la détresse, le malheur, la guerre, la famine, la pauvreté, … Je remercie Dieu de m’avoir créée dans mon intégrité physique et intellectuelle, de m’avoir donné une belle famille et des amis merveilleux sur qui je peux compter en toute circonstance ; et si je ne suis pas riche à millions, j’arrive à prendre en charge correctement mes besoins. Que puis-je désirer de plus ? Ai-je le droit, décemment, de me lamenter pour un trophée perdu, quand, à quelques encablures de rues, des êtres humains croupissent dans la misère ou dans la maladie ?

Et puis, l’essentiel, dans un concours - comme dans la vie d’ailleurs - ce n’est pas de gagner, mais de participer. Avoir écrit un livre, l’avoir publié, c’est déjà une victoire en soi.

Merci à tous ceux qui m’ont soutenue, qui m’ont encouragée, qui ont prié pour moi. Juste pour vous, j’aurai aimé avoir remporté ce prix, pour vous faire plaisir et ne pas vous voir déçus ; mais il en a été exactement comme Dieu l’a voulu, n’est ce pas ?

Takia Nafissatou Fall




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